L’écoute ? Une chimère ou une science ?

On n’écoute jamais rien ni personne, on s’écoute soi.
Encore faut-il le savoir, et savoir quoi en faire.

Comment être assuré de la qualité de son écoute ?

Demandez à chacun dont le métier est de faire passer ou recevoir des messages, comment il écoute, il vous éclaboussera immédiatement de l’importance qu’il accorde à l’écoute. Il vous expliquera que toute la relation part de là, que sans écoute de l’autre, il n’existe que tyrannie et oppression au travail.

Cela étant, demandez au même comment il s’y prend pour s’assurer de son écoute et là, la science avance ! On va de : “je regarde bien dans les yeux”, à “je reformule ce que l’on me dit” en passant par, “je hoche la tête pour montrer mon intérêt”.

Ayez une discussion avec le même toujours : discussion nuancée dans les sens, les termes et les buts. Et demandez-lui ce qu’il a entendu de ce que vous avez dit. La seule chose qu’il vous restituera sera ce qu’il en a compris, mais à peu près rien de ce que vous lui avez dit. 

Comme si les mots que vous prononcez ne devaient avoir de sens que pour vous, et jamais pour celui qui vous écoute. Comme si le vocabulaire n’était pas le véhicule de précision des idées, mais une abstraction approximative dont il n’est pas besoin de vérifier qu’elle a, ne serait-ce qu’une faible cohérence avec ce qui a été dit, du moment que l’on a regardé dans les yeux de celui qui a parlé.

L’écoute a une mécanique précise

Idéalement, le son entre par l’oreille, monte au cerveau qui comprend ce qu’il a reçu de l’oreille, conçoit la réponse et la renvoie à la bouche.

Concrètement, si le son entre toujours par les oreilles, il se trouve qu’il descend immédiatement dans les entrailles, siège des émotions.

Les émotions secouent et brassent les sons. Elles les mettent en rapport avec soi et ses attentes. En imaginent l’écart, les difficultés, les objections, les conséquences. Les émotions submergent le sens que le locuteur a donné à ses mots, jusqu’à les dénaturer et les oublier.

Il faut alors faire remonter cette masse encombrante et douloureuse à la bouche pour la réponse, sans même imaginer que cela doit passer par le cerveau. Le goulot d’étranglement de la gorge est alors particulièrement difficile à traverser.

A partir de là, on nage dans le non-dit, l’implicite, le sous-entendu et leur lâche conséquence, la manipulation.

On peut retrouver le circuit court – oreille – cerveau – bouche. Demandez-nous, nous savons faire. 
On peut aussi apprendre à écouter ses émotions et s’en servir pour écouter l’autre. Demandez-nous, nous savons faire. Vous passerez du non-dit au dit, de l’implicite à l’explicite, du sous-entendu à l’entendu, du malentendu à la bonne entente et de la manipulation à l’influence.

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