Faut-il en pleurer ou s’en réjouir, mais en ces temps de confinement, de distance et de solitude, le sens des mots reprend de l’importance.
Tous les bonobos le déplorent mais le non verbal et sa suite d’hypothétiques et parfois réjouissantes « psychopapouilles » disparaissent dans l’océan du digital et de sa terrible exigence de précision.
En face à face le non verbal (si l’on sait l’écouter) peut dire plein de choses ; en vidéo conférence beaucoup moins ; au téléphone quasiment plus ; et par mail et par chat plus du tout (d’où l’émergence des émoticônes, somme de la paresse des temps, de la pauvreté du lexique et de la peur de dire).