La communication est surtout non-verbale… vraiment ?

A l’heure de l’explosion du travail à distance imposé pour la distanciation sociale, on s’aperçoit que les mots prennent toute leur importance. Le non-verbal lui, disparaît dans les sables mouvants du digital. En face-à-face beaucoup de non verbal. En vidéo conférence un peu moins. Par téléphone quasiment plus. Par mail et par chat plus du tout.
En l’absence de non verbal, il faut savoir être plus précis, plus concis, plus direct, plus explicite, plus simple… Et pourtant, on l’est souvent si peu.
Professionnaliser l’échange verbal devient une nécessité de premier ordre dans le monde tel qu’il devient.
Plus il y a de non-verbal, plus on peut s’autoriser l’implicite.
Moins il y en a, plus on doit s’imposer l’explicite
.

Une fausse idée présente dans quasi tous les manuels de communication

La communication non-verbale représente la grande majorité de notre communication.
Les statistiques varient, mais parmi les plus populaires sont celles d’A. Mehrabian (7% verbal, 93% non-verbal).
Avec cette théorie, l’implicite prendrait le dessus sur l’explicite.
Dire cela est réducteur et parfois même manipulateur. Sauf pour les bonobos.

A quoi sert de mettre en avant ce pourcentage ?

Les techniques non-verbales sont souvent enseignées de manière perverties. Ce savoir est souvent utilisé pour décoder ce que pense l’autre et qu’il ne nous dit pas, ainsi que, en effet miroir, de contrôler nos gestes pour ne pas trahir les pensées que l’on préfère garder pour nous.
Les deux sont nocifs à la relation puisqu’ils créent de la méfiance.
Il n’y a pas de relation de qualité dans le sous-entendu, le non-dit, l’implicite – sauf bien entendu dans l’intimité de la relation amoureuse ou érotique. 

On ne peut pas nier le non-verbal

Les regards, les gestes, les intonations… sont porteurs de sens. La vie a d’ailleurs fait de chacun d’entre nous de puissantes machines à décodage en temps réel – des ” Enigma ” du non-verbal. L’enjeu n’est donc pas dans l’analyse mais dans l’utilisation du non-verbal dans la relation. Il s’agit de dire à l’autre ce que l’on se dit en observant ce qu’il fait. Le non-verbal apporte un contexte aux mots ; il donne du sens au verbal.
“Vous voir froncer les sourcils me donne le sentiment que…”
“Le ton que vous employez me laisse penser que…”
Le non-verbal permet alors de créer un verbal entre les interlocuteurs qui contribue à tisser encore plus une relation de proximité et de qualité. Et enfin, pour ce qui est de notre propre non-verbal, le meilleur moyen de l’influencer est encore de dire ce que l’on pense. Plus nous parlons en cohérence avec notre pensée, plus nos gestes sont en accord avec nos paroles. On peut dès lors oublier ses ” mains ” pour se concentrer sur ses pensées.

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